lundi 9 juillet 2018

DIMANCHE 8 JUILLET J17


CERET-BANYULS : 82 KM / 1539m / 7 COLS / MY 14 KM/H
TOTAL FINAL:  1157 KM   /   D+: 26340m

CERET-D13F-COL DE PLA BOULA (640m)-COL DE LLAMOUZY (692m)-COL DE LA BROUSSE (850m)-COL DE MIRAILLES (710m)-LAS ILLAS –COLLADO MORRELLA (559m)-COLLET DE LA CLOSA (601m)-LA VAJOL-GI 501 – AGULLANA-GI 504- GI 502 – X AUTOROUTE – GI 602 – CAPMANY – GI 602 – SAN CLIMENT SESCEBES – ESPOLLA – COL DE BANYULS ( 355m)- BANYULS SUR MER (0m).
TRAIN POUR NIMES.

8H00 : Arrêt boulangerie, et je prends la petite route de LAS ILLAS, qui grimpe d’abord dans les 5%, en surplombant des rochers, site d’escalade apparemment, vu le nombre de campeurs dans les virages, tentes entourées de baudriers, mousquetons et autres cordes.
Vue vers le Canigou.

C’est la garrigue, et, après un carrefour de sentiers, ça monte à 7% dans des châtaigniers et leur ombre appréciée.
À l'ombre des châtaigniers.

Pause au col de la BROUSSE, puis ça fait les « montagnes Catalanes » (variantes des montagnes Russes), jusqu’à LAS ILLAS.
La piste après LAS ILLAS
Là, c’est un mur jusqu’à 16%, qui, par quelques lacets, voit se terminer la route qui se mue en une piste pas terrible jusqu’au COL DE MANRELLA (710m), frontière Espagnole, où je retrouve un beau goudron.

Celui-ci m’amène en dessous de la ville magasin de la JONQUERA.  Il fait bien chaud, dans les 40°, pour aller sur ST CLIMENT. Quelques boissons fraiches à l’épicerie du village, et je casse la croûte dans le jardin public.
LES MAGASINS DE LA JONQUERA
(J'irais pas, même si le pastaga y est moins cher!)
Je repars pour le dernier col, par ESPOLLA, par 43°.
ESPOLLA

Là, il me reste 10 km pour arriver aux 355m du COL DE BANYULS. Je suis à 100m environ, et, mathématiquement, cela devrait faire dans les 2.5% de moyenne.
Ça le fait, MAIS !!!! Les petites descentes, assez nombreuses corsent le problème, bref, dès que ça grimpe, on est dans du 8 à 11% !
DERNIER COL

J’arrive quand même en haut vers 14h, et la vue vaut le coup. La descente doit être intéressante à monter, vu que c’est du 10 à 11%, sur du super goudron, et un bout en béton lissé.
Descente sur Banyuls

La matière première du BANYULS

BRAVO NIMBUS: même pas crevé!!!
ET VOILÀ ! : J’entre en BANYULS vers 14h45, prends le temps de voir la plage (quand même !), de boire un rafraîchissement, d’une douche au camping municipal (5€ ! mais bon, l’eau est surement très chère dans le coin, et c’est mieux pour le retour), et je peux sauter dans le TER de 15h44, qui m’amènera à NIMES pour 19h, c’est nickel (comme dirait un homme célèbre).

Ma dernière aventure s’arrête ici, des images plein la tête, à peine un petit bémol pour les 2 ou 3 cols dans le brouillard, mais pas de pluie pendant 17 jours, ça me va très bien !
Y’a pas photo : les Pyrénées, au niveau difficultés, ont bien dépassées Thonon-Trieste et les Dolomites d’il y a deux ans, et même les Cols Corses de l’an dernier, où alors c’est que je deviens vieux !
Nimbus (mon vélo) s’est très bien comporté, une fois de plus, bref bilan PO-SI-TIF !
Vous n’avez surement plus qu’une envie : aller défier ces pentes, dans ces paysages si différents d’un bout à l’autre.
Bon, et maintenant, il faut que je réfléchisse à mes prochaines aventures, je vous laisse.
Merci de m’avoir accompagné.


(PS: au cas où vous n'auriez pas remarqué, vous avez les photos en grand en cliquant dessus, et le circuit du jour en cliquant sur le lien sous le parcours. dès fois, ça marche pas, alors, copiez/collez le lien dans votre navigateur. pour une belle carte, cliquez sur "IGN" dans le bandeau en haut de la carte.)

1 commentaire:

  1. Chapeau surtout avec cette chaleur Une certitude mon bon Pascal et tu n'y échappes pas ... OUI OUi OUI tu deviens vieux !
    GEGE

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